UNDER THE DOME : La vie en communauté, sous contrainte extrême
Classification : 2 étoiles
Regardé par le rédacteur : Intégralité de la saison 1
Petite ville ordinaire des Etats-Unis, Chester’s Mill semble couler des jours heureux. Elle est brutalement mise à l’écart du monde par un immense dôme transparent, indestructible et mystérieux. La plupart de ses habitants vont se montrer rapidement dépasser par cet évènement surnaturel. Seuls quelques-uns sauront garder la tête froide. Souvent, pour des raisons inavouables en temps normal…
Pourquoi jeter un œil sur
Under the dome ?
Secrets, rancœurs et meurtres cachés
Comment réagirions-nous face à un évènement surnaturel ? Auteur prolifique, régulièrement adapté au cinéma, souvent avec grand bonheur (Shining, Stand by me, La ligne verte…), Stephen King a répondu à cette question en mettant sous cloche une communauté comme les autres. Exactement comme les autres.

En effet, à Chester’s Mill, bourgade américaine, les apparences demeurent la meilleure façon de vivre heureux. Dans cette petite ville, James Rennie, dit « Big Jim », est un administrateur aimé de tous, une admiration dont il se sert pour organiser un trafic juteux à base de propane… aidé par d’autres personnalités importantes de la ville. Son fils est un dangereux psychopathe qui s’ignore, avec une vision particulière de la liaison amoureuse. Pis, ils ne sont pas les seuls qui auraient aimé que leur vie s’écoule aussi tranquillement qu’un fleuve, sans frontières pour s’épanouir…

Lorsqu’un immense dôme invisible, indestructible (même par l’arme atomique) et infranchissable s’abat sur la ville, il enferme ses habitants, ainsi que leurs secrets, leurs rancœurs et leurs meurtres cachés, les forçant à cohabiter ensemble en attendant de pouvoir supprimer ou désactiver cette barrière surnaturelle.
Livrer la solution de l’énigme, saine et sauve…
Il faut reconnaître que l’idée de départ du feuilleton Under the Dome, développée en deux tomes par Stephen King, est l’une des plus originales jamais proposées à la télévision dans le domaine fantastique. Ce fut aussi le cas pour Flashforward – le monde entier plongé dans un black-out durant 2 minutes 17 secondes, ne laissant pas le moindre souvenir de ce moment à l’ensemble des Terriens (d’après un roman de Robert J. Sawyer) -, avec le pire des désagréments : aucune fin n’a été tournée, puisque la série n’a pas été reconduite, sans préavis ou presque, à la fin de la saison 1, s’achevant sur une explosion de bâtiment semblant éliminer le début d’explication échafaudé sur le phénomène du black-out.

Au milieu des années 90, on avait connu le même déplaisir extrême avec VR.5, jouant sur les liens entre la réalité virtuelle et l’inconscient des gens, qui s’était terminé, après treize épisodes aux scénarios originaux, sur un personnage central restant coincé entre les mondes réel et virtuel. Récemment, Touch a eu la chance d’anticiper la non-reconduction d’une troisième saison et de nous offrir une fin répondant presque à toutes les interrogations mystérieuses soulevées, mais pas les interrogations mystiques.
Stephen King à la création et de Steven Spielberg à la production
On devrait rendre obligatoire le tournage d’un épisode, même double, pour clore ces feuilletons, avec sans doute une audience satisfaisante à la clé pour des chaînes américaines productrices. Espérons qu’Under the Dome ne nous fera pas l’affront de s’arrêter brutalement, même si la présence de Stephen King à la création et de Steven Spielberg à la production apparaissent comme d’honorables garanties. Ce feuilleton, bien que riche en rebondissements, ne trouvera sa véritable valeur que dans sa conclusion.

Les personnages sont sympathiques (pas de méchants véritablement insupportables), l’interprétation crédible (avec deux belles gueules du cinéma américain Mike Vogel et Rachelle Lefevre – Victoria dans Twilight - dans les rôles principaux, accompagné par l’excellent Dean Norris – Hank, le beau-frère d’Heisenberg dans Breaking Bad), les relations dans ce vase clos finalement maîtrisées et les scènes étonnantes peu fréquentes (comme par exemple le coup de foudre entre une femme et l’assassin de son mari). Le suspense sur la raison d’être du dôme est l’intérêt majeur d’une série, qui ne devra pas chercher à s’étirer sur de trop nombreuses saisons et parvenir, à l’instar de Life on mars, de résoudre l’énigme avec un final éblouissant au bout de la seconde saison.
François Simoneschi
Mise en ligne : mercredi 22 janvier 2014 / Révision : dimanche 3 août 2014
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Comment regarder Under the dome ?
En commençant par le premier épisode, et en regardant les suivants impérativement dans l’ordre.

Y a-t-il une fin ?
Pour l’instant, non. Une seconde saison est prévue. Elle sera diffusée aux États-Unis à l’été 2014.
À quel public s’adresse-t-elle ?
A un public familial.
Si vous avez aimé, vous pouvez regarder dans le même genre : Touch, autre série fantastique agréable à suivre en famille, offrant de plus une véritable conclusion à l’histoire.
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Fiche technique de Under the dome (suite)
Production : Amblin Entertainment, CBS, DreamWorks Television
Distribution
Mike Vogel : Dale « Barbie » Barbara
Rachelle Lefevre : Julia Shumway
Natalie Martinez : Deputy Sheriff Linda Esquivel
Dean Norris : James « Big Jim » Rennie
Alexander Koch : James « Junior » Rennie Jr.
Britt Robertson : Angie McAlister
Colin Ford : Joe McAlister
Mackenzie lintz : Norrie Calvert-Hill
Nicholas Strong : Phil Bushey
Jolene Purdy : Dodee Weaver
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Épisodes de Under the dome
Première saison (2013)
1 1.01 Coupés du monde (Pilot)
2 1.02 Le Grand Feu (The Fire)
3 1.03 Chasse à l’homme (Manhunt)
4 1.04 Le Fléau (Outbreak)
5 1.05 M.O.A.B. (Blue on Blue)
6 1.06 Pluie d’enfer (The Endless Thirst)
7 1.07 Cercles imparfaits / Le Cercle de la vie (Imperfect Circles)
8 1.08 De l’eau au prix fort / Le Monarque sera couronné (Thicker Than Water)
9 1.09 La Quatrième Main (The Fourth Hand)
10 1.10 Fight Club (Let the Games Begin)
11 1.11 Quand on parle du diable / Le Diable en personne (Speak of the Devil)
12 1.12 Situation d’urgence / Circonstances aggravantes (Exigent Circumstances)
13 1.13 Rideaux / In tenebris (Curtains)