LE PRISONNIER : Un cauchemar à épisodes
Classification : 4 étoiles.
Regardé par le rédacteur : Intégrale.
Un homme, prisonnier dans un mystérieux village, résiste à ses geôliers qui tentent de lui faire avouer pourquoi il a démissionné. Mais le Numéro 6 – seul nom que nous connaîtrons à notre héros – n’a aucune intention de se laisser manipuler, ficher, estampiller, enregistrer ou numéroter !
Pourquoi regarder absolument
Le Prisonnier ?
L’arrivée
Deux coups de tonnerre. Sur une route déserte, une Lotus Seven vert et jaune fonce droit vers la caméra. On la retrouve se faufilant au cœur de Londres et s’engouffrant dans un parking souterrain. Le conducteur marche d’un pas décidé dans un long couloir, ouvre une porte à deux battants et jette une lettre de démission sur le bureau de son supérieur. Alors qu’il prépare rageusement ses bagages, il est anéanti par un jet de gaz et s’effondre sur son sofa.
À son réveil, rien n’a changé autour de lui… hormis les buildings londoniens qu’il voit habituellement de sa fenêtre et qui se sont effacés au profit d’un endroit riant à l’architecture bigarrée. Il est désormais le Numéro 6 sur la liste des habitants du « Village », une singulière communauté dirigée par le Numéro 2.
Des renseignements
Dans le bâtiment surmonté d’un grand dôme, le Numéro 2 l’accueille avec jovialité et lui propose même un curieux petit-déjeuner correspondant exactement à ses goûts. Si on l’a amené au Village, c’est tout simplement pour lui demander les véritables raisons de sa démission. Il ne s’agit que d’une formalité, lui assure le Numéro 2. Mais le Numéro 6 ne l’entend pas de cette oreille.
Il refuse de coopérer et, avant de tourner les talons, lance à la figure de son interlocuteur une tirade devenue célèbre : « Je suis un homme libre. Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient. » À ce moment précis, il le croit encore.
Bonjour chez vous
Au fil des épisodes, le Numéro 6 découvre qu’au Village, tout est truqué : les élections du nouveau Numéro 2, les statues qui sont en fait un vaste réseau de télésurveillance, les enterrements, les opérations du cerveau, les évasions et même cette énorme boule blanche qui n’a rien d’un ballon-sonde mais fait office de cerbère étouffant les Villageois récalcitrants.
Elle a même un nom, le Rôdeur. Parmi les Villageois, bien malin celui qui peut discerner les prisonniers des gardiens. La vie du Village est rythmée par les annonces des haut-parleurs qui diffusent de la musique sirupeuse et des informations météorologiques, et décrète que le parfum de la glace du jour est fraise. Quelque part, au cœur d’une administration aussi invisible que toute puissante, un fonctionnaire doit vraisemblablement être chargé d’élaborer le planning des parfums pour les six prochains mois et il se peut même qu’il en soit honoré.
Échec et mat
Le Numéro 6 est magistralement campé par Patrick McGoohan qui est aussi l’instigateur de la série. Le personnage ne nous apparaît pas toujours sympathique. C’est un homme froid, cynique, perpétuellement en révolte, sans cœur parfois, mais doté d’un solide sens de l’humour. Son inébranlable détermination à s’évader lui évitera de tomber dans les pièges tendus par le Numéro 2 qui veut « des renseignements ». Même s’il échoue à chaque fois et que les épisodes se terminent sur une grille se refermant sur son visage, le Numéro 6 ne baisse jamais les bras. C’est sa persévérance à ne pas abandonner ce en quoi il croit qui le sauve.
La série, tournée, ancrée, dans les années 60, apparaît aujourd’hui terriblement visionnaire. Internet, entre autres, ne fait-il pas de notre planète un immense village ? Les téléphones sans fil nous ont envahis, la télévision ne s’arrête jamais, les médias diffusent une pensée unique et dispensent la bonne parole comme le fait le Tally-Ho, le journal local. Le Village, endroit charmant constamment ensoleillé, est situé en bord de mer. Il répond exactement à l’idée que l’on se fait d’un lieu de villégiature. Des parties d’échecs, des jeux sur la plage, des concerts, un carnaval y sont organisés et il est hors de question de ne pas y participer. La fête est obligatoire et permanente, elle rythme la vie des citoyens pour qui elle est un acquis, un droit, et ils n’en supporteraient pas l’interruption. Aucune ressemblance, bien sûr, avec notre réalité où les peuples entrent en liesse pour une coupe du monde et des jeux Olympiques et où partir en vacances au mois d’août occupe l’esprit de tous dès le 1er septembre de chaque année.
Si la contre-utopie du Prisonnier fait, encore aujourd’hui, froid dans le dos, c’est que tout ce qu’avait imaginé Patrick McGoohan s’est effectivement réalisé. Elle est d’ailleurs toujours en marche. Irrémédiablement. Et le pire est peut-être à venir.
Un cauchemar à épisodes
En réalité, les raisons qui ont poussé le Numéro 6 à démissionner n’intéressent guère les Numéro 2 successifs qui n’ont aucune conscience de leur chute prochaine ni de leur remplacement programmé. Persuadés d’être arrivés au sommet de leur carrière, ils ne réalisent pas qu’ils sont eux-mêmes des numéros. Ce qu’ils reprochent au Numéro 6, c’est de ne pas adhérer à l’esprit grégaire garant de la quiétude du Village.

Le Numéro 6 est accusé dans l’épisode J’ai changé d’avis d’être un individualiste, c’est-à-dire de ne pas vouloir succomber à l’endormissement collectif organisé par les autorités. Ostracisé, isolé, il se débat sous les yeux des téléspectateurs dont le malaise croît au fur et à mesure qu’ils prennent conscience qu’ils ne sont pas en train de regarder une série comme les autres mais une œuvre qui leur tend un miroir dans lequel ils observent le reflet de leur propre vie. « Qui est le Numéro 1 », la lancinante question que pose le Numéro 6, finit par résonner en eux pour devenir : « Qui est notre Numéro 1 ? »
Les réponses sont une prison
C’est grâce au statut de vedette qu’il avait acquis en tournant Destination danger que Patrick McGoohan a réussi à imposer Le Prisonnier. Née à la suite d’une conversation avec George Markstein, qui évoquait l’existence de lieux où l’on mettait au vert d’anciens agents secrets, l’idée a fait son chemin dans l’esprit de l’acteur. Mais au lieu d’en faire une série d’espionnage (d’ailleurs, rien n’indique dans la VO que le Numéro 6 soit un ancien agent secret et McGoohan a révélé plus tard que son personnage était sans doute un ex-scientifique), il tourne une énigme allégorique. Le Prisonnier n’est pas la suite de Destination danger, les deux séries n’ayant en commun, à quelques détails près, que leur interprète principal.
D’ailleurs, Le Prisonnier ne saurait être la continuation ou le commencement de quoi que ce soit puisque la série boucle sur elle-même : la dernière image du dernier épisode est aussi la première du premier épisode. Pour Le Prisonnier, Patrick McGoohan s’occupe de tout. En plus d’avoir créé la série, il la produit. Il en écrit et réalise de nombreux épisodes, certains sous les pseudonymes de Paddy Fitz et Joseph Serf. Il choisit comme cadre à son village imaginaire l’Hôtel Portmeirion, situé au Pays de Galles, œuvre d’un architecte visionnaire du nom de Clough Williams-Ellis, qui existe toujours aujourd’hui.
Une série intemporelle
Lorsqu’il fut diffusé pour la première fois, le dernier épisode, intitulé Le dénouement, provoqua un beau tollé. L’acteur-producteur fut même obligé de quitter la Grande-Bretagne avec sa famille. Bon nombre de téléspectateurs s’obstinèrent (et certains persistent encore) à ne pas comprendre cette fin où l’identité du Numéro 1 était enfin révélée. Patrick McGoohan s’en est parfois étonné : « Il n’est pas nécessaire d’être diplômé en philosophie pour comprendre que le sujet traité dans Le Prisonnier n’est autre que “nous sommes tous prisonniers de nous-mêmes” ».

Le Prisonnier est bien autre chose qu’une simple série. Elle peut être revue inlassablement et chaque nouveau visionnage est une merveilleuse découverte. C’est une œuvre d’art, accessible à tous, où la beauté des images le dispute à une structure narrative complexe. Le sens que chacun peut lui donner varie en fonction des individus et des âges de la vie auxquels elle est vue. Le Prisonnier est bel et bien une série intemporelle.
Christophe Petit
Mise en ligne : jeudi 4 septembre 2014 / Révision : jeudi 4 septembre 2014
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Comment regarder Le Prisonnier ?
Le premier et les deux derniers épisodes (qui se suivent) doivent impérativement être vus à leur place. L’ordre des épisodes intermédiaires n’a guère d’importance.
Y a-t-il une fin ?
Oui. Elle n’est pas toujours bien comprise ni acceptée par les spectateurs dont beaucoup s’attendent à se voir révélée l’identité du Numéro 1 comme on démasque le méchant dans un James Bond.
Temps forts et temps faibles
Patrick McGoohan considérait que l’essence de la série se concentrait dans les sept épisodes suivants : L’arrivée, Le carillon de Big Ben, Liberté pour tous, Danse de mort, Échec et mat, Il était une fois et Le dénouement.
Les trois épisodes restés inédits chez nous jusqu’en 1991 forment une sorte d’excroissance à la série et n’en sont pas représentatifs. Ils peuvent aisément être laissés de côté. Il s’agit de L’impossible pardon, Musique douce et La mort en marche.
À quel public s’adresse-t-elle ?
On peut voir Le Prisonnier comme un récit fantastique où le héros élabore à chaque épisode un ingénieux plan d’évasion qui échoue fatalement et où il tente de découvrir qui dirige le Village. On peut même penser que la réponse à la question « Qui est le Numéro 1 ? » lui offrira la liberté.
Au-delà de cette première lecture, qui fonctionne parfaitement, il en existe une quantité d’autres, aussi nombreuses qu’il y a de téléspectateurs. Vu à des âges différents de la vie, Le Prisonnier prend une nouvelle signification et suscite de nouvelles interrogations. C’est justement le propre de l’art de sans cesse nous questionner.

Si vous avez aimé, vous pouvez regarder dans le même genre :
L’Homme de nulle part, une série avec Bruce Greenwood datant de 1995. Comme le Numéro 6, le personnage est dépouillé de son identité. Il est alors poursuivi par des individus qui veulent mettre la main sur l’original d’une photo qu’il a prise. Comme le Numéro 6, il doit déjouer leurs stratagèmes pour éviter de leur donner ce qu’ils veulent. Dans l’épisode Les portes du paradis, il se retrouve dans un étrange village dont tous les habitants ont été « décitoyennisés ».
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Où voir Le Prisonnier ?
À la télé :
DVD : L’intégralité de la série est disponible en DVD et en Blu-ray.
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Fiche technique du Prisonnier (suite)
Producteur exécutif : Patrick McGoohan
Producteur : David Tomblin
Script editor : George Markstein
Musique du générique : Ron Grainer
Musique : Albert Elms
Production : Everyman Films Ltd pour ITC
Distribution
Patrick McGoohan : Le Prisonnier
Angelo Muscat : Le maître d’hôtel
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Épisodes du Prisonnier
Unique saison (1967-1968)
1. L’arrivée (Arrival)
Écrit par George Markstein et David Tomblin
Réalisé par Don Chaffey
Virginia Maskell : La femme
Guy Doleman : Numéro 2
Paul Eddington : Cobb
George Baker : Nouveau Numéro 2
et Peter Swanwick : Le Superviseur
Barbara Yu Ling : Le chauffeur de taxi
Stephanie Randall : La domestique
Jack Allen : Le médecin
Fabia Drake : L’assistante sociale
Denis Shaw : Le commerçant
Oliver MacGreevy : Le jardinier et l’électricien
Frederick Piper : L’amiral en retraite
Patsy Smart : La serveuse
Christopher Benjamin : Le directeur du bureau de placement
David Garfield : Le médecin à l’hôpital
Peter Brace : 1er gardien
Keith Peacock : 2e gardien
2. Le carillon de Big Ben (The Chimes of Big Ben)
Écrit par Vincent Tilsley
Réalisé par Don Chaffey
Leo McKern : Numéro 2
Nadia Gray : Nadia
Finlay Currie : Le Général
Richard Wattis : Fotheringay
et Peter Swanwick : Le Superviseur
Kevin Stoney : Colonel J.
Christopher Benjamin : L’assistant du Numéro 2
David Arlen : Karel
Hilda Barry : Numéro 38
Jack Le-White : 1er juge
John Maxim : 2e juge
Lucy Griffiths : 3e juge
3. A, B & C (A, B & C)
Écrit par Anthony Skene
Réalisé par Pat Jackson
Katherine Kath : Engadine
Sheila Allen : Numéro 14
Colin Gordon : Numéro 2
Peter Bowles : « A »
et Georgina Cookson : La femme blonde
Annette Carrell : « B »
Lucille Soong : La fleuriste
Bettine Le Beau : La domestique
Terry Yorke : Un homme de main
Peter Brayham : Un homme de main
Bill Cummings : Un acolyte
4. Liberté pour tous (Free for All)
Écrit par Paddy Fitz (pseudonyme de Patrick McGoohan)
Réalisé par Patrick McGoohan
Eric Portman : Numéro 2
et Rachel Herbert : Numéro 58
George Benson : Le directeur du bureau de placement
Harold Berens : Le journaliste
John Cazabon : L’homme dans la grotte
Dene Cooper : Le photographe
Kenneth Benda : Le Superviseur
Holly Doone : La serveuse
Peter Brace : 1er mécanicien
Alf Joint : 2e mécanicien
Peter Swanwick : Le Superviseur
5. Double personnalité (The Schizoid Man)
Écrit par Terence Feely
Réalisé par Pat Jackson
Jane Merrow : Alison
Anton Rodgers : Numéro 2
et Earl Cameron : Le Superviseur
Gay Cameron : Numéro 36
David Nettheim : Le docteur
Pat Keen : L’infirmière
Gerry Crampton : 1er gardien
Dinney Powell : 2e gardien
6. Le général (The General)
Écrit par Joshua Adams (pseudonyme de Lewis Greifer)
Réalisé par Peter Graham Scott
Colin Gordon : Numéro 2
John Castle : Numéro 12
Peter Howell : Le Professeur
et Peter Swanwick : Le Superviseur
Al Mancini : Le présentateur
Betty McDowall : L’épouse du Professeur
Conrad Phillips : Le docteur
Michael Miller : Conducteur Mini-Moke
Keith Pyott : Le serveuse
Ian Fleming : Un client au café et 1er homme au chapeau haut de forme
Norman Mitchell : Un technicien
Peter Bourne : Le projectionniste
George Leech : 1er garde (couloir)
Jackie Cooper : 2e garde (couloir)
7. Le retour (Many Happy Returns)
Écrit par Anthony Skene
Réalisé par Joseph Serf (pseudonyme de Patrick McGoohan)
Donald Sinden : Le colonel
Patrick Cargill : Thorpe
Georgina Cookson : Mme Butterworth
et Brian Worth : Le colonel (avion)
Richard Caldicot : Le commandant
Dennis Chinnery : Gunther
Jon Laurimore : Ernst
Nike Arrighi : La Gitane
Grace Arnold : La domestique
Larry Taylor : Le Gitan
George Markstein : L’homme derrière le bureau
8. Danse de mort (Danse of the Dead)
Écrit par Anthony Skene
Réalisé par Don Chaffey
Mary Morris : Numéro 2
Duncan MacRae : Le docteur
Norma West : La jeune fille
et Aubrey Morris : Le crieur public
Bee Duffell : Le psychiatre
Camilla Hasse : Le Superviseur de jour
Alan White : Roland Walter Dutton
Michael Nightingale : Le Superviseur de nuit
Patsy Smart : La domestique de nuit
Denise Buckley : La domestique
George Merritt : Le facteur
John Frawley : Le fleuriste
Lucy Griffiths : Femme (couloir)
William Lyon Brown : 2e doctor
9. Échec et mat (Checkmate)
Écrit par Gerald Kelsey
Réalisé par Don Chaffey
Ronald Radd : La tour
Patricia Jessel : La psychiatre
Peter Wyngarde : Numéro 2
Rosalie Crutchley : La reine
George Coulouris : L’homme à la canne
et Bee Duffell : Le psychiatre
Basil Dignam : Le Superviseur
Danvers Walker : Le peintre
Denis Shaw : Le commerçant
Victor Platt : L’assistant du Superviseur
Shivaun O’Casey : L’infirmière
Geoffrey Reed : Le capitaine
Terence Donovan : Le marin
Joe Dunne : 1er garde
Romo Gorrara : 2e garde
10. Le marteau et l’enclume (Hammer into Anvil)
Écrit par Roger Woddis
Réalisé par Pat Jackson
Patrick Cargill : Numéro 2
et Peter Swanwick : Le Superviseur
Victor Maddern : Le chef d’orchestre
Basil Hoskins : Numéro 14
Norman Scace : Le psychiatre
Derek Aylward : Nouveau Superviseur
Hilary Dwyer : Numéro 73
Arthur Gross : Opérateur (salle de contrôle)
Victor Woolf : Le commerçant
Michael Segal : Le technicien du laboratoire
Margo Andrew : La vendeuse
Susan Sheers : L’expert en code secret
Jackie Cooper : 1er gardien
Fred Haggerty : 2e gardien
Eddie Powell : 3e gardien
George Leach : 4e gardien
11. L’enterrement (It’s your Funeral)
Écrit par Michael Cramoy
Réalisé par Robert Asher
Derren Nesbitt : Nouveau Numéro 2
Annette Andre : La fille de l’horloger
Mark Eden : Numéro 100
Andre Van Gyseghem : Numéro 2
et Peter Swanwick : Le Superviseur
Martin Miller : L’horloger
Wanda Ventham : Technicien ordinateur
Mark Burns : L’assistant du Numéro 2
Charles Lloyd Pack : L’artiste
Grace Arnold : Numéro 36
Arthur White : Le marchand
Michal Bilton : Le conseiller
Gerry Crampton : Adversaire au Kosho
12. J’ai changé d’avis (A Change of Mind)
Écrit par Roger Parkes
Réalisé par Joseph Serf (pseudonyme de Patrick McGoohan)
Angela Browne : Numéro 86
John Sharp : Numéro 2
et Peter Swanwick : Le Superviseur
George Pravda : Le docteur
Kathleen Breck : Numéro 42
Thomas Heathcote : Le lobotomisé
Bartlett Mullins : Président du Comité
Michael Miller : Numéro 93
Joseph Cuby : 1er membre du Groupe Social
Michael Chow : 2e membre
June Ellis : Numéro 48
John Hamblin : 1er attaquant
Michael : Billington : 2e attaquant
13. L’impossible pardon (Do not Forsake Me, Oh my Darling)
Écrit par Vincent Tilsley
Réalisé par Pat Jackson
Zena Walker : Janet
Clifford Evans : Numéro 2
Nigel Stock : Le colonel
et Hugo Schuster : Le Pr Seltzman
John Wentworth : Sir Charles
James Bree : Villiers
Lloyd Lamble : Stapleton
Patrick Jordan : Danvers
Lockwood West : Le responsable du magasin d’appareils photo
Fredric Abbott : Potter
Gertan Klauber : Le serveur
Henry Longhurst : Le client âgé
Danvers Walker : 1er homme
John Nolan : Le jeune client
14. Musique douce (Living in Harmony)
Écrit et réalisé par David Tomblin
D’après une histoire de David Tomblin et Ian L. Rakoff
Alexis Kanner : Le Kid
David Bauer : Le juge
Valerie French : Kathy
et Gordon Tanner : Le doyen de la ville
Gordon Sterne : Un spectateur
Michael Balfour : Will
Larry Taylor : Sam
Monti De Lyle : Le dignitaire
Douglas Jone : Le vendeur de chevaux
Bill Nick : 1er tireur
Les Crawford : 2e tireur
Frank Maher : 3e tireur
Max Faulkner : 1er cavalier
Bill Cummings : 2e cavalier
Eddie Eddon : 3e cavalier
15. La mort en marche (The Girl Who Was Death)
Écrit par Terence Feely
Sur une idée de David Tomblin
Réalisé par David Tomblin
Kenneth Griffith : Schnipps
Justine Lord : Sonia
et Christopher Benjamin : Potter
Michael Brennan : Karminski-le-Tueur
Harold Berens : L’arbitre
Sheena Marsh : La serveuse au bar
Max Faulkner : Napoléon écossais
John Rees : Napoléon gallois
Joe Gladwin : Napoléon du Yorkshire
John Drake : Le lanceur de balles
Gaynor Steward : La petite fille
Graham Steward : 1er petit garçon
Stephen How : 2e petit garçon
Alexis Kanner : Le photographe
16. Il était une fois… (Once Upon a Time)
Écrit et réalisé par Patrick McGoohan
Leo McKern : Numéro 2
Peter Swanwick : Le Superviseur
et John Cazabon : L’homme au parapluie
John Maxim : Numéro 86
17. Le dénouement (Fall Out)
Écrit et réalisé par Patrick McGoohan
Leo McKern : Numéro 2
Kenneth Griffith : Le président
Alexis Kanner : Numéro 48
et Peter Swanwick : Le Superviseur
Michael Miller : Le délégué
